Dialogue avec l’ange 005 – page 225 & 226 fin



L’acte est la parole du corps.
La plénitude n’est pas « beaucoup », mais l’intense,
et c’est l’éternelle mesure.
Demande encore comme provision de route !
L. Je n’ai qu’un désir : que tout reste en moi aussi fort que maintenant.
— Ne désire pas ce qui est à toi.
Place ton désir plus haut.
Le corps est lent.
Mais il va prendre conscience lui aussi.



Évocation PhotoGraphique recueillie le 21 décembre 2013 à Tour


Contexte

Petit retour en arrière

Fin novembre 2013, j’achète un encadrement, une composition dont le sujet principal est le masque funéraire de Toutankhamon. Je le regarde souvent, je m’en imprègne en quelque sorte. En effet, je tiens en grande estime l’ancienne civilisation égyptienne dont la haute conscience de certains prêtres initiés a peut-être apporté son meilleur à Moïse.

Apte à « Vol’Bonter » sans doute était-il pour conduire des hommes d’un espace donné lors d’un temps donné, suffisamment aptes, eux aussi, à le suivre. Passage promis, terre promise, quelle marche, quelle promesse! Le NazaréenLumière, Jésus-Chrit, Dieu fait Homme, l’actualisera en l’accomplissant PARFAITEMENT (accordé 5 sur 5) à l’Intelligence Créatrice, Abba, le Père, l’EspritAmour. Ainsi, en la transcendant, il modifia en profondeur l’ADN des cellules humaines en y épanchant le nectar de la miséricorde infinie. Il ré-enluminait notre conscience d’EspritAmour.

Pour la petite histoire

Je compare donc cette « plusoyance » du solstice d’hiver avec le masque d’or. Loin d’en être une reproduction, ç’en est une Évocation. Tout y est à la bonne place (ça, c’est pour établir la concordance) et beaucoup… autre (ça c’est pour signifier).

Je n’ai rien modifié à l’écriture de la photo originale. Je me suis contentée d’accentuer les niveaux sur l’image globale pour que sorte ce que doit, sans intervention « mentalisée ». J’ai ensuite mis au carré car les manifestations d’en haut vues d’en bas sont toujours un peu écrasées.


Le menton qui s’arrête juste à la limite je dirais du ciel et de la terre comme d’un plan à un autre, là où la tresse verte du masque commence (très signifiant déjà), les deux lèvres charnues, le petit creux en dessous du nez, la narine, la tache sombre du front juste sous la coiffe et légèrement décalée à droite, le jaillissement venant de l’uræus, l’œil humain à peine esquissé et son arcade sourcilière, les couleurs… tout y est. Alors pourquoi seulement la moitié du masque ? La réponse me sera donnée au musée des Beaux-Arts de Dole en France lors d’une courte escapade avec R. en janvier.

Au dernier étage, à côté d‘une statuette d’Aménophis III, Ouchebti, je photographie « Oudjat », l’œil. L’œil d’Horus, symbole de plénitude et santé, que ma photographie m’invite également à reconnaître comme étant le troisième œil. Et je ne serais pas loin de rapprocher les trois points lumineux du jaillissement qui forment l’effet d’optique de lŒil dans l’œil, du triangle du solstice d’été évoqué aux posts précédents. Ici, vu de face, les points paraissent se situer sur une seule ligne or le point du milieu est plus petit, ce qui voudrait dire qu’il est plus éloigné. Le triangle ainsi à l’horizontal, invisible d’un certain point de vue, EST. Il est d’un plan autre que matériel et il m’invite à me placer à ce niveau. Il me dit même qu’à cet instant, je suis à ce niveau. Ne reconnaissons-nous pas là les trois dernières lignes de l’extrait du Dialogues avec l’Ange proposé ci-dessus ?

Si le Ciel de Tour le 21 décembre avait écrit le masque entier, c’eut été une sorte de photocopie, une jolie image « vaine », je n’aurais rien cherché, j’aurais juste été bluffée et pour le coup bien confortée dans l’illusion, dans le spectaculaire qui détourne tellement de… la toute petite voix (foi-don-acte).

Les Cieux — l’intériorité divine, celle de notre pure intériorité — ne mentent pas, Ils creusent, Ils jardinent. Ils ne servent pas de tête sur un plateau d’argent.

Outre le rendu magnifique des proportions entre le jour et la nuit (nous sommes au solstice d’hiver) sur la photographie prise au grand-angle (post précédent), l’Évocation met ici l’accent sur l’œil . En regardant l’œuvre, en la laissant venir à soi, ne voit-on pas l’Œil dans l’œil de l’œil ?

L’Œil d’Horus … Plénitude & Santé

Quels vœux de fin d’année ! Et tant à découvrir encore …

Ces prémices s’adressent à tout un chacun.

©Anne Ginetti info@photoginetti.com